Pourriez-vous faire face à l’invalidité ?

Qu’on soit travailleur indépendant ou propriétaire de son entreprise, un fait reste indéniable : on doit être en mesure de maintenir ses activités si l’on veut générer des revenus.

C’est pourquoi souscrire à une assurance invalidité devrait être l’un des premiers gestes à poser lorsque notre survie financière dépend de notre capacité à travailler.

Distinguons entre les deux types de cette assurance, celui qui est personnel et celui qui protège l’entreprise des conséquences de l’invalidité.

L’assurance personnelle pour travailleur indépendant ou pour dirigeant : commencer par soi

Que l’on soit immobilisé par une invalidité pour une courte période ou pour une période prolongée, l’on doit quand même pouvoir continuer à payer ses dépenses personnelles courantes.

Et c’est justement pour compenser à la perte de revenus qu’une assurance invalidité, aussi connue sous le nom d’assurance salaire, devient indispensable.

Il y a cependant plusieurs éléments à considérer au moment de souscrire, dont voici les deux principaux.

 

Le montant de prestations mensuelles

Combien d’argent aurez-vous besoin chaque mois pour payer l’ensemble de vos dépenses, allant de l’hypothèque, à la location de voiture, à l’épicerie et à toutes ces autres obligations qu’on ne calcule plus ? Sûrement plus qu’imaginé ! Il vous faudra possiblement considérer la prestation maximale, qui sera calculée selon votre revenu net avant impôt.

 

La durée des prestations

Serez-vous un jour touché par une forme d’invalidité ? Et si oui, à quel moment et pour combien de temps ? On le voit, il est impossible de répondre à ces questions. C’est pourquoi, selon notre âge ou la situation financière, il est souvent avisé de choisir une police qui nous couvrira jusqu’à 65 ans, qui est souvent l’âge limite de ce type de police. Souvenez-vous que pour une couverture de plus courte durée, l’assureur arrête de payer au moment où la police prend fin, même si vous demeurez invalide.

Il faudra ensuite considérer le délai de carence, soit la période d’invalidité avant que l’assureur ne commence à payer, la garantie ou non du montant de la prime et les avenants qu’il pourrait être très avantageux d’ajouter.

Parmi ceux-ci, notons la possibilité d’augmenter les prestations mensuelles, celle d’occuper un emploi à revenu moindre, que ce soit à temps partiel ou en effectuant un retour progressif au travail, tout en continuant à recevoir des prestations ou encore l’option épargne retraite.

On le voit, il y a beaucoup d’éléments à prendre en considération et c’est ici qu’un conseiller Bernard & Fabien pourrait vous éclairer.

 

L’assurance invalidité en entreprise : protéger l’essentiel

Que vous ou qu’un employé clé deveniez momentanément invalide suite à un accident ou une maladie peut avoir des conséquences graves sur les activités de votre entreprise.

Ici encore, souscrire à un produit d’assurance qui vous protégerait contre une telle éventualité devrait aller de soi.

Il existe trois type de protection dont vous pouvez vous prémunir : pour les frais généraux, les personnes clés et les créances.

 Protection des frais généraux 

Cette assurance permet de rembourser les frais fixes mensuels que doit débourser une compagne en activité, jusqu’au retour du propriétaire. La prime est déductible en tant que dépense d’entreprise.

Protection des personnes clés 

Que se passerait-il si un employé jouant un rôle de premier plan au sein de l’entreprise devenait invalide pour une période indéterminée ? L’entreprise pourrait-elle continuer à mener ses opérations ? Serait-elle aussi profitable ? Survirait-elle à cette absence ? Pourrait-elle vite lui trouver une personne pour la remplacer ? La protection qu’offre l’assurance vous procure les liquidités pour faire face à la situation et vient compenser pertes et coûts causés par l’absence de cette personne clé

Protection des créances

Cette assurance peut vraiment s’avérer des plus utiles pour réduire le risque de manque de liquidités. Elle pourrait entre autres couvrir les versements sur les prêts ou sur la marge de crédit. Elle vous évite de plus le risque d’avoir recours à vos avoirs personnels pour protéger la dette de l’entreprise.

Faire les bons choix

Encore une fois, l’important est de bien évaluer l’ensemble des risques et de déterminer le type de couverture qui réponde le plus adéquatement à vos  besoins.  Profiter de l’expertise d’un conseiller de Bernard&Fabien pourrait ici aussi s’avérer des plus judicieux.

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